Plan relief du port de Bayonne en 1805

La maquette du port de Bayonne en 1805, qui se déploie dans une salle dédiée au cœur du parcours de visite, a été créée au moment de la rénovation du musée en 2001.  Elle s’inspire des deux vues peintes par Joseph Vernet (1714–1789) pour la série des Ports de France en 1761 et de gravures du 19e s. 

Aux portes de l’Espagne et à l’embouchure de l’Adour, Bayonne est à la fois une place militaire et un port maritime et fluvial qui se développe à la confluence de la Nive et de l’Adour. 

 

Sur la rive gauche de l’Adour, le quartier du Petit Bayonne est dominé par le Château-Neuf édifié à partir de 1451 par le roi de France Charles VII. Sur les berges du fleuve, les chantiers navals longent la courtine de l’imposant couvent des Jacobins.

 

 

 

 

A la confluence de la Nive et de l’Adour, le fort du Réduit est embelli de la Porte de France de style classique, terminée en 1760. A ses pieds, le pont Saint-Esprit qui enjambe l’Adour, est équipé d’un système de pont-levis pour permettre le passage des navires. Sur la Nive, l’estacade en bois contrôle l’accès aux quais à gradins dédiés au commerce. Vers l’aval, longeant les étangs des moulins à marée, le chemin de halage mène vers l’embouchure de l’Adour, créée artificiellement en 1578.

 

Sur la rive droite de l’Adour, l’actuel quartier Saint-Esprit est, en 1805, une commune landaise indépendante depuis la Révolution (1792-1857). Des chantiers navals et des entrepôts de commerce bordent le fleuve. Au bout du pont Saint-Esprit, les immeubles de la place de la République appartenant aux négociants juifs, descendants de la communauté israélite installée ici depuis le 17e s., voisinent avec la Collégiale Saint-Esprit et le couvent des Ursulines. Les vastes entrepôts Lavoye mènent à la rampe d’accès de la citadelle, conçue par Vauban en 1680. En contrebas, l’Arsenal du Roi créé par Colbert à la même époque, construit des navires pour l’Etat jusqu’en 1836.