L’exposition Shorlekua, Ballet Basque de Ramiro Arrue présente du 1er juillet au 10 septembre 2017, une vingtaine de dessins originaux préparatoires des décors et costumes exécutés vers 1938 par Ramiro Arrue pour le spectacle Ballet Basque, imaginé par le marquis d’Arcangues. Salle Xokoa – entrée libre.
Elle fait écho à la grande exposition d’été de Biarritz, Ramiro Arrue, 1892-1971. Entre avant-garde et tradition, programmée au Bellevue, du 8 juillet au 17 septembre 2017 et dont Olivier Ribeton - conservateur en chef du Musée Basque -, est le commissaire.
Présentée à Donostia et Sare dans le cadre de Donostia San Sebastián 2016, cette exposition rend hommage à l’ambassade culturelle Eresoinka pour sa contribution au rayonnement de la culture basque dans toute l’Europe.
Après la chute de Bilbao, le 19 juin 1937, le Président José Antonio Aguirre est replié à Santander avec son gouvernement. Il adresse une lettre à une personnalité artistique réputée du Gipuzkoa, Gabriel Olaizola dans laquelle il lui écrit : "Il est possible que nous ne puissions sortir d’ici. Mais pour autant notre tâche n’est pas terminée et je veux qu’elle concerne aussi le domaine artistique. Je vous charge de partir immédiatement pour la France et de former parmi nos réfugiés le chœur le meilleur possible pour qu’il porte, de par le monde, grâce à nos mélodies, le souvenir d’un peuple qui meurt pour la liberté, parce qu’ils ne savent pas encore à l’étranger qu’on lutte pour elle".
Basée sur les recherches de Philippe Regnier et le fonds photographique d'un ancien membre d'Eresoinka, Jesus Elosegui, l’exposition illustre les deux années de tournée heureuse des exilés à travers toute l’Europe (parmi eux, Mariano González, devenu luis Mariano et Pepita Embil, la mère de Placido Domingo).
Des documents graphiques, éléments audiovisuels et articles de l'époque, évoquent la vie dans l'exil de l'ambassade culturelle Eresoinka, c'est-à-dire la vie des exilés dans ces années de conflits et de guerre