La sorcellerie occupe une place importante dans l’histoire et l’imaginaire du Pays Basque
depuis les retentissants procès de sorcellerie intentés en 1609, sur l’ordre d’Henri IV, par les
conseillers au Parlement de Bordeaux Jean d’Espagnet et Pierre de Rosteguy de Lancre.
En 1938, une série de peintures de l’artiste espagnol José Gonzalez de La Peña (Madrid 1888 - Anglet 1961) sont réalisées à la demande du directeur du Musée Basque William Boissel, d’après les scènes décrites dans le Tableau de l’inconstance des mauvais anges et des démons, ouvrage divisé en livres de récit des procès en sorcellerie du conseiller Pierre de Lancre, publié pour la première fois à Paris en 1612.
Les scènes sont peintes dans des paysages de la Côte Basque reconnaissables encore aujourd’hui et prennent place dans la salle de la sorcellerie de l'ancien musée. Dans l’une d’elles, un grand polyptyque constitué de panneaux d'huile sur bois, l’artiste figure des personnes fondatrices du Musée Basque.
C’est cette dernière pièce qui vient de faire l’objet d’une restauration.
Virginie Trotignon et Cécile des Cloizeaux, restauratrices de tableaux ont nettoyé et ravivé les peintures, puis une fois les panneaux accrochés, en ont camouflé les jonctions.
Virginie Trotignon et Cécile des Cloizeaux, restauratrices de tableaux ont nettoyé et ravivé les peintures, puis une fois les panneaux accrochés, en ont camouflé les jonctions.
Les peintures du sabbat ne figuraient pas dans la scénographie du musée restauré qui a ouvert ses portes en 2001, car les oeuvres présentaient des détériorations. Pour autant, le public garde en mémoire cet espace et plébiscitait sa réhabilitation.
C’est chose faite avec la présentation des scènes de sorcellerie restaurées dans leur nouvel espace dédié au rez-de-chaussée du musée.